Mon bébé est roux : j’ai peur qu’il en souffre

Vous avez un enfant roux et vous êtes inquièt(e) pour lui ? Peur des moqueries et des blagues à l’école, peur qu’il le vive mal ? Être roux est pourtant une chance ! Voici 10 conseils pour vous mettre tous les deux en confiance !

1. Tous les enfants roux ne sont pas la cible de moqueries

Le jugement négatif à l’égard des roux n’est pas une fatalité ! De nombreux paramètres entrent en jeu et il n’y a pas de règles en la matière. Certains enfants roux n’auront pas à supporter de remarques désagréables et auront une bonne image d’eux-mêmes. Ne soyez pas défaitiste, évitez les généralités et faites-lui confiance !

2. Vous pouvez aider votre enfant à aimer ses cheveux roux

Un enfant bien dans sa peau, c’est un enfant plus fort face aux agressions. Vous avez ici un rôle à jouer en valorisant sa singularité dès le plus jeune âge. N’hésitez pas à lui dire qu’il est chanceux d’avoir une si jolie couleur de cheveux ! Proposez-lui également des activités où vous saurez qu’il développera l’estime qu’il a de lui-même. Aidez-le à s’aimer !

3. Blagues sur les roux : apprenez-lui à se défendre !

Vous ne pourrez pas le maintenir éternellement dans une bulle et votre enfant devra peut-être un jour faire face à des propos désobligeants. En tant que parent, il conviendra alors de faire preuve d’une écoute empathique et sans jugement. Chaque contexte étant différent, il n’existe pas de recette toute faite pour l’aider à mieux s’armer. Mais vous serez celui ou celle qui connaîtrez le mieux votre enfant. Vous pouvez l’inviter à prendre de la distance ou à répondre à ceux qui l’ennuient, ce sera à vous d’estimer quelle option est la meilleure. Une chose est sûre : en mettant votre enfant en confiance dans la sphère familiale, en lui aménageant un espace de parole, vous lui apportez amour et sécurité.

4. Roux ou pas : l’adolescence est un passage difficile

Entre 10 et 15 ans, les enfants sont rarement tendres entre eux : trop petit, trop grand, trop gros, pas assez à la mode… Certains adolescents saisissent n’importe quelle particularité pour écraser celui qui est différent et surtout se mettre en avant. Se conformer à la norme est à cet âge un moyen de se rassurer et de se construire, s’en éloigner passible de critiques.

5. Les roux font de plus en plus parler d’eux

Depuis quelques années, les personnes aux cheveux roux ont décidé de faire entendre leur voix ! Festivals aux 4 coins de la planète, sites internet, projets artistiques, les roux ne plient plus le genou et refusent toute victimisation. Leurs cheveux sont certes différents, mais ils ont comme tout le monde droit au respect. Vous craignez un effet de ghettoïsation ? Ce n’est pourtant pas l’objectif de ces initiatives qui permettent au contraire de délier les langues tout en rappelant qu’il est essentiel d’accepter toutes les différences.

6. Être roux n’est pas un défaut

C’est une évidence qu’il est sûrement nécessaire de rappeler. La chevelure de votre enfant ne peut en soi être un problème. Il ne s’agit que de cheveux… Changez votre vision des choses pour éviter de vous focaliser sur ce point précis. L’essentiel n’est-il pas qu’il soit en bonne santé ? S’il est normal de s’interroger sur le bien-être futur de votre enfant, ne pas se concentrer sur l’ici-maintenant peut être vraiment délétère. Attention en effet à ne pas lui transmettre vos angoisses. Ne créez pas de problème là où il n’y a pas encore, voire où il n’y en aura jamais !

7. Être roux est une vraie chance

Être roux, c’est finalement se confronter très jeune et malgré soi aux concepts de normalité et d’altérité. Ne développe-t-on pas mieux son empathie quand on est soi-même confronté à une certaine forme d’injustice ? Ne devient-on pas plus sensible, plus enclin à accueillir l’autre dans sa singularité sans le juger ? Certes, évitons l’écueil de la généralisation que subissent tant de roux., mais tout de même, si nous n’étions pas roux, nous ne serions pas tout à fait les mêmes…

8. Nombreux sont les roux à afficher fièrement leur singularité

On vous a sûrement dit que le roux était ultra-tendance chez les stars du moment ou dans la publicité. C’est vrai, mais c’est ici la symbolique de la rousseur qui est ici instrumentalisée. Pour vous rassurer, vous et votre enfant, pensez surtout à tous ces roux qui ont réussi sans faire toute une histoire de leur chevelure : Isabelle Huppert, Ed Sheeran, josh Homme, Dave Mustaine… Les exemples de réussite (décomplexée) pleuvent !

9. Ne restez pas seul(e) face à vos questionnements

Vous avez définitivement peur pour votre enfant roux ? Il revient de l’école et il vient de se faire embêter ? Si vous avez la sensation de ne plus trouver les mots ou si vous vous sentez impuissant(e), vous pouvez vous tourner vers un spécialiste, psychologue ou pédopsychiatre. En dialoguant avec un professionnel de confiance, vous ou votre enfant, pourrez trouver les clés pour dénouer la situation. Ne cherchez pas à tout porter sur vos épaules et partagez vos inquiétudes avec des personnes bienveillantes et à l’écoute. Vous mettrez ainsi les choses en perspective et serez plus serein(e) pour soutenir votre progéniture.

10. Faites-vous confiance !

Développer la confiance que vous avez en vous, c’est aussi renforcer celle de votre enfant. Un parent qui ne se laisse pas emporter par ses inquiétudes est rassurant pour celui dont le besoin de sécurité est intense. Comment faire dans ce cas quand on a du mal à gérer des pensées parfois irrationnelles ? Croyez en vos capacités de parent, en vos capacités d’écoute et de soutien ! Si un jour vous devez agir, vous remuerez à coup sûr ciel et terre pour que les choses s’arrangent !

Votre bébé est aussi unique que vous ! C’est la plus belle de ses forces !

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